4/4 – Non à la guerre contre le Terrorisme

par | Jan 25, 2016 | 0 commentaires

15- Osons faire un rêve de lumière | 16- L’incontournable nécessité d’une mobilisation citoyenne internationale pour la paix | 17- L’immense force du monde associatif | 18- En guise d’épilogue

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15- Osons faire un rêve de lumière

« Tout ce sur quoi nous portons notre attention grandit. Portons notre attention sur notre part de ténèbres, et les ténèbres grandiront en ce monde. Portons notre attention sur notre part de lumière, et la lumière grandira en ce monde. » L’Appel de Mongo (vol II)

Notre humanité de ce début de 3ème millénaire n’a jamais été confrontée à autant de fléaux dévastateurs qui nous semblent insurmontables. Mais dans le même temps, nous n’avons encore jamais manifesté une telle puissance créatrice, un tel pouvoir d’agir sur notre réalité pour la transformer. Les découvertes scientifiques et les prouesses technologiques se multiplient en suivant une courbe exponentielle : ce qu’on était capable d’accomplir en 10 ans on l’obtient en quelques mois et l’accélération se poursuit. Nous sommes entrés dans l’ère de la Communication qui nous établit dans un grand village global interdépendant, de sorte que nous ne pouvons plus réellement tirer profit de l’affaiblissement de nos voisins ou d’une grande puissance extérieure parce que leurs difficultés se répercutent inévitablement sur nous. Nous sommes dès lors contraints de nous diriger vers une solidarité de fait qui nous force à nous soutenir les uns les autres si nous ne voulons pas couler tous ensemble. A cela s’ajoute le déploiement d’une infrastructure de connexion planétaire en perpétuelle évolution et mutation qui relie l’humanité comme jamais elle ne l’a été. On lui doit l’effervescence de millions de mouvements associatifs à travers le monde, portant la lame de fond d’une solidarité citoyenne internationale qui bénéficie d’un pouvoir d’organisation, d’échange, de partage, de concertation, d’information, de rassemblement et d’action d’une ampleur, d’une efficacité, d’une rapidité et d’une réactivité sans cesse accrues.

Et bien sûr, l’avènement de cette ère de la Communication porteuse de ces prouesses et potentialités salvatrices prodigieuses est également l’aboutissement de notre société de la croissance incessante. C’est elle qui l’a engendrée en même temps que tous les fléaux qui nous assaillent, si bien qu’elle nous place devant ce paradoxe où autant elle sème désormais le malheur et la destruction sur l’humanité, autant elle nous a fait accéder à un pouvoir créateur collectif sans précédent qui nous donne les moyens de tout réparer.

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Ce pouvoir créateur extraordinaire, c’est notre part de lumière dans le monde de ténèbres que nous avons répandu sur terre. Nous pouvons choisir de lui porter notre attention en osant faire un rêve de lumière pour l’humanité, plutôt que continuer à porter notre attention sur notre part de ténèbres où ne nous attend qu’un cauchemar pour l’humanité. Parce que notre attention elle-même est créatrice, parce que tout ce sur quoi nous portons notre attention grandit.

Ceci est une loi et une clé qui appartiennent à l’ordre de réalité du nouveau paradigme. Prendre conscience du pouvoir créateur de notre attention, c’est aussi réaliser que notre attention vaut de l’or et pourquoi elle est l’objet de toutes les convoitises dans notre monde de la Communication. Car l’œil de l’humanité est devenu une corne d’abondance qui dirige les crédits là où il se porte tandis qu’il les assèche là où il se retire, avec pour conséquence que l’objet de notre attention collective se développe concrètement et matériellement grâce à l’afflux d’argent tandis qu’il périclite dès que nous la lui retirons. A l’ère de la Communication, notre attention est devenue notre vote continuel, un vote en réalité très puissant et actif puisqu’il alimente physiquement ce sur quoi nous portons notre attention en contribuant à son essor concret et palpable, aussi bien qu’à l’inverse il a le pouvoir de résorber ce à quoi nous refusons notre attention.

Encore faudrait-il prendre conscience de la réalité du vote de notre attention et de son pouvoir créateur. Au lieu de quoi, notre attention collective se focalise en masse sur l’horreur des attentats terroristes et la menace angoissante qu’ils font peser sur nous. Il s’ensuit que nous leur donnons du poids et de la valeur comme moyen efficace de nous atteindre et de se faire entendre de leurs exécuteurs. Il s’ensuit que ceux-ci bénéficient d’une publicité formidable pour leur « succès » qui leur gagne de nouveaux partisans et soutiens financiers. Il s’ensuit que la peur domine chez nous et que nous réclamons des réponses fermes pour nous en protéger. Il s’ensuit que nous dirigeons les crédits en priorité vers l’industrie de la peur en soutenant les budgets de guerre, d’armement, de protection et de surveillance. Et il s’ensuit que nous faisons grossir concrètement et matériellement l’objet de notre peur en lui donnant de plus en plus de pouvoir.

Voilà où nous en sommes. Mais imaginons un instant ce qui se passerait si notre conscience collective était établie dans l’espace de référence du nouveau paradigme, où nous serions une majorité à être conscients du pouvoir créateur de notre attention. Il se passerait d’abord que nous détournerions notre attention des attentats terroristes, ne leur accordant aucune audience médiatique, de manière à ce que leurs exécuteurs comprennent bien leur inefficacité pour nous atteindre et se faire entendre, ce qui conduirait à leur résorption rapide faute d’impact et de réaction. Il se passerait aussi qu’à la place nous porterions intensément notre attention sur les alternatives non-violentes employées par tous les mouvements désireux de faire entendre leurs revendications, relayant les manifestations pacifiques, les grèves de la faim jusqu’à l’extrême des immolations par le feu, de manière à ce que ce soient ces voies-là qui portent et fassent du bruit dans les médias, ces voies-là qui payent en soulevant l’indignation et le soutien populaires. Il se passerait encore que nous détournerions notre attention de la guerre pour la donner massivement à toutes les initiatives de paix, à toutes les énergies de conciliation, d’entente et de réparation existant au sein des communautés en conflit. De cette façon, nous assécherions les crédits dédiés à l’industrie de mort pour les déverser sur les œuvres de coopération, sur les travaux de consolidation de la paix par la reconstruction, l’éducation et la prospérité sociale. Et il se passerait enfin et bien évidemment que nous donnerions le plus fort de notre attention aux bourgeons prometteurs du nouveau paradigme, faisant affluer vers eux les flots de crédits nécessaires à leur croissance rapide jusqu’à ce qu’ils deviennent ces arbres concrets et palpables en tant que piliers du nouveau monde de l’après croissance.

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Selon la direction où nous portons notre attention, nous pouvons choisir de nourrir les ténèbres ou la lumière de l’humanité. Alors tournons-nous vers notre part de lumière et faisons-la grandir en la nourrissant de notre attention. Osons faire un rêve de lumière pour notre humanité à venir, ce qui nous donnera la force, l’enthousiasme, l’énergie et l’argent, les moyens concrets de le réaliser. Osons croire en le meilleur de nous-mêmes et honorons-le en chacun.

Ainsi, nous pouvons nous rappeler qu’il existe une volonté d’entente et de réconciliation entre Juifs et Palestiniens, même si elle est en apparence minoritaire, c’est néanmoins de la lumière et elle mériterait un grand coup de projecteur pour lui donner les moyens de grandir. Nous pouvons nous souvenir qu’Israël a connu un mouvement pacifiste rassemblant 400 000 Juifs pour dénoncer les crimes commis contre le peuple palestinien et soutenir son droit à disposer de son propre État. Nous pouvons sentir que cette volonté de paix n’a pas disparu mais qu’elle a été seulement enfouie sous des années de guerre au terrorisme qui font taire les pacifistes en les stigmatisant toujours plus. Sur cette base seulement, il est possible de dénoncer la politique d’Israël alliée au complexe militaro-industriel étatsunien qui prône la domination du Moyen-Orient par la guerre perpétuelle sans l’assimiler à la volonté de l’ensemble du peuple juif. Sur cette base seulement, il est possible d’entendre le besoin de sécurité légitime d’une communauté juive marquée par le traumatisme toujours à vif du génocide nazi, tout en entendant le besoin de justice légitime d’un peuple palestinien ghettoïsé et opprimé. Sur cette base seulement, il est possible d’aboutir à un arrangement pacifique qui satisfasse les deux parties en mettant fin au protectionnisme colonialiste d’Israël sans que le peuple juif ne soit ostracisé ni menacé dans son intégrité. Sur cette base seulement, il est possible de s’unir en reconnaissant que les populations israéliennes et palestiniennes dans leur immense majorité veulent la paix, seuls leurs maîtres veulent la guerre, seule l’élite régnante veut continuer à les diviser et les opposer afin d’asseoir son pouvoir sur des peuples qui n’ont pas vraiment leur mot à dire, comme partout ailleurs.

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Il est temps d’ouvrir notre horizon à la lumière du nouveau paradigme dans lequel il y a de la place pour accueillir tous les peuples et toutes les cultures parce que leurs différences n’y sont pas perçues comme une menace mais comme une richesse. Plutôt que craindre ou rejeter la culture juive, ne serait-il pas plus judicieux d’ouvrir les yeux sur sa contribution positive au bien-être de l’humanité du fait de sa culture de l’excellence qui a porté tant de découvertes scientifiques et médicales majeures dont nous bénéficions tous aujourd’hui ? Plutôt que craindre ou rejeter l’Islam en bloc, ne serait-il pas bon de porter un regard sur l’Âge d’Or qu’il a connu où il a été un phare pour l’humanité et qui suffit largement à accréditer sa capacité à être bénéfique ?

Si le Coran peut à l’évidence être utilisé comme un redoutable instrument de manipulation des masses, produisant obscurantisme et fanatisme, la Bible n’est pas en reste sur ce terrain-là, son support ayant servi à la justification des pires monstruosités. Pourtant la Bible a été aussi bien une source d’inspiration qui a élevé l’âme d’une multitude de croyants, portant quelques élus jusqu’à un idéal de perfection humaine en la personne du saint réalisé ou illuminé. Tout comme le Coran qui, notamment à travers le courant soufi, a guidé tant d’êtres humains vers un état de conscience et de noblesse d’âme supérieur aboutissant aux plus grandes qualités humaines. Cette ambivalence des textes sacrés qui peuvent produire le meilleur comme le pire devrait nous faire comprendre que c’est d’abord le contexte, la situation de misère, de déstructuration, d’infériorisation, d’oppression qui pousse à la radicalisation des adeptes en s’accrochant à une foi extrémiste fanatique qui leur procure un sentiment de supériorité et de puissance leur permettant de surmonter l’impuissance à laquelle l’adversité, symbolisée par l’ennemi tout-puissant à abattre, les condamne. Mais que la situation change pour les peuples arabes, qu’ils accèdent à l’autonomie, au respect, à la paix civile et à la prospérité, ils retrouveront les mêmes conditions d’épanouissement qui ont fait fleurir l’Âge d’Or de l’Islam, qui a été cette période de tolérance, d’ouverture, d’expérimentation et de créativité propice à la science, à l’art, à la poésie, mais aussi à la féminité où le statut des femmes était bien plus honoré pour la richesse relationnelle qu’elles pouvaient inspirer.

Nous éprouvons le besoin de dominer et de nous imposer à autrui lorsque nous avons la sensation de ne pas être écouté ni reconnu pour ce que nous sommes. Mais que nous ayons la possibilité de nous exprimer en donnant le meilleur de nous-même et toute volonté de domination disparaît. Il en va de même pour les peuples quand ils peuvent apporter leur contribution positive à l’humanité où cette contribution est honorée en étant reconnue. Nos différences de culture font la variété du jardin de l’humanité. Tout comme une grande diversité des espèces est garante d’un bon équilibre écologique, la diversité des cultures fait la beauté et la richesse du jardin de l’humanité, pour autant que chaque culture soit intégrée au jardin en reconnaissant son apport unique à l’ensemble de l’humanité. Et ça, cette conscience que nos différences sont une richesse et un atout, cette conscience que notre enrichissement mutuel passe par le respect et le partage de nos différences sans qu’aucune ne soit considérée comme supérieure ou inférieure à l’autre, cette conscience réside elle aussi dans le nouveau paradigme qui rompt avec la volonté de domination de la nature et des hommes par d’autres hommes propre au vieux paradigme.

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Qui voudrait choisir d’alimenter la peur, la violence, la destruction et la guerre entraînant l’édification de cette terrible frontière séparatrice, de ce mur de séparation toujours plus gigantesque et ruineux pour nous isoler et nous protéger les uns des autres, quand nous pouvons choisir d’alimenter la paix, la concorde, la réconciliation, la confiance et le respect mutuels qui seuls apportent une véritable sécurité tout en nous coûtant infiniment moins cher ? Il faut être plongé dans l’obscurité de l’inconscience collective pour faire le premier choix quand on réalise qu’il ne conduit à rien d’autre qu’à l’autodestruction et à la ruine de l’humanité tout entière, et quand on réalise surtout que l’autre choix nous est tout autant accessible, qu’il est réellement à notre portée. Il ne nous manque plus que de nous ouvrir à la voie de la conscience en reprenant contact avec notre part de lumière, il ne nous manque plus que de nous unir dans notre lumière partagée en l’alimentant de notre attention. Et nous allons découvrir que nous avons d’ores et déjà entre nos mains tout le pouvoir d’accomplir notre rêve de lumière pour l’humanité à venir.

Nous avons le pouvoir scientifique et technologique, le pouvoir de communication, d’organisation, de rassemblement et de solidarité planétaires, nous avons ce pouvoir créateur collectif extraordinaire qui ne nous demande que d’œuvrer ensemble pour tout réparer et bâtir ce nouveau monde de paix et de prospérité partagée auquel 99% des peuples aspirent. C’est notre défi pour l’humanité du XXIème siècle, c’est notre combat que tous les enfants de la terre nous supplient silencieusement de mener afin de leur épargner l’enfer qui les attend et nous pouvons y arriver, il ne dépend que de nous de le gagner.

16- L’incontournable nécessité d’une mobilisation citoyenne internationale pour la paix

Il nous faut partir de deux constats absolument déterminants. D’abord, que les peuples ne peuvent plus et ne doivent plus croire en la puissance d’en haut pour nous secourir ou seulement améliorer notre situation. Et ensuite, que la révolution technologique du monde de la Communication donne désormais au collectif humain le pouvoir de s’en passer en nous organisant par la base, au sein de la toile d’Internet qui a été précisément conçue pour fonctionner sans recourir à un organe de contrôle et de gestion centralisateur, de sorte que nous pouvons développer des structures de gouvernance et de pouvoir horizontales qui restent à hauteur de la société civile en étant partagées par l’ensemble de ses acteurs.

Tout ce qui est en haut est plus que jamais sous le contrôle de l’élite régnante, gangrené et tenaillé par les puissants lobbies des empires financiers, industriels et médiatiques. Leur influence toute-puissante détermine les choix politiques des gouvernements nationaux mais plus encore des institutions internationales. Notre plus grande naïveté est de croire que sous prétexte d’être internationales, ces institutions sont au service de l’humanité et du bien commun. Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie et ancien vice-président de la Banque Mondiale, nous en a pourtant dressé un tableau accablant en nous éclairant sur les mécanismes des institutions financières internationales. Que ce soit le FMI ou la Banque Mondiale, elles sont dirigées par des instances financières privées qui utilisent le terrain de l’aide au développement pour faire fructifier en priorité leurs propres intérêts. Les pays sous-développés qui ont bénéficié de leur « aide » se sont retrouvés étranglés par une énorme dette irremboursable, les obligeant ainsi à se soumettre à des « ajustements structurels » qui signifient exactement la perte de toute souveraineté au profit du bon vouloir des multinationales qui n’ont plus eu qu’à se servir sur place en imposant leur loi d’airain. Grâce à leur « aide » les peuples de ces pays ont sombré dans une misère noire tandis que les instances financières chargées de les « aider » s’en sont mis elles plein les poches. Et ce qui vaut pour la finance vaut également pour le reste. L’OMS sert d’abord les intérêts des grands groupes pharmaceutiques avant et parfois au détriment de la santé des humains. Quant à l’ONU, qui peut encore sérieusement croire qu’elle a pour vocation de promouvoir la paix mondiale, alors que ses membres permanents sont les cinq plus grands marchands d’armes de la planète ? Dans les faits, on se doit de reconnaître qu’elle n’a servi principalement jusqu’à présent qu’à gérer le calendrier des guerres des grandes puissances en évitant juste qu’elles ne se heurtent frontalement entre elles.

Aussi longtemps que nous allons continuer de faire confiance à nos maîtres pour s’occuper de notre sort, aussi longtemps que nous allons passivement et naïvement nous en remettre à eux en ne leur réclamant que du pain et des jeux, aussi longtemps que par paresse et pusillanimité nous allons refuser de prendre notre destin en main, nos bons bergers vont continuer de bien s’occuper de leur troupeau en nous envoyant à l’abattoir et en nous tondant toujours plus sévèrement.

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Ouvrir les yeux sur la réalité du pouvoir nocif qui est aux commandes de ce qui est en haut, à la pointe de la pyramide, est un préalable indispensable qui doit nous inciter à nous en détourner radicalement pour investir la base de la pyramide, là où il est vraiment possible d’agir en organisant et développant un contre-pouvoir horizontal aux mains de la société civile. Par contre-pouvoir, il faut entendre qu’il n’est pas destiné à croître en montant verticalement dans la pyramide, mais en se répandant au sein de la société civile de manière à dissoudre la structure de pouvoir pyramidale qui relève du vieux paradigme. Car il s’agit plus encore de ne plus gaspiller notre énergie et notre attention en les dirigeant vers la pointe de la pyramide dans l’espoir de parvenir à l’influencer et à la modifier pour le bien commun. Car c’est ce à quoi depuis tant d’années une bonne part de l’activisme citoyen s’emploie à faire en vain, et il est plus que temps de réaliser qu’il n’est pas possible d’opérer un changement salutaire à partir de la pointe de la pyramide qui est la rigidité même. Il n’y a qu’à la base de la pyramide que le changement est possible, parce qu’il n’y a qu’à la base que l’ouverture et le renouveau créateur sont à l’œuvre. Si toute cette énergie militante généreuse qui s’épuise en vain à vouloir atteindre la pointe de la pyramide était rapatriée vers la base, elle serait employée d’une manière bien plus fertile, opérante et efficace à nourrir un contre-pouvoir qui est aujourd’hui le meilleur gage pour parvenir à ses fins.

Donnons-en une illustration qui parle d’elle-même avec un de ses derniers échecs en date. La suppression des paradis fiscaux rapporterait des centaines de milliards à la collectivité en impôts, suppression qui bien évidemment réjouirait 99% des peuples qui en seraient les premiers bénéficiaires. Sensée être au service du bien des peuples européens, la Commission européenne par l’étendue de son pouvoir dispose de véritables moyens qui pourraient contrer l’usage des paradis fiscaux, sauf qu’avec des paradis fiscaux qui assurent la fortune des banquiers et des multinationales, ça ne fait pas partie de ses priorités. Par contre, elle se démène actuellement pour faire passer un nouveau traité transatlantique Tafta/TTIP qui offre un pont d’or aux multinationales et restreint dangereusement les acquis sociaux et environnementaux, un traité qui est donc clairement une régression et une menace pour le citoyen européen. Depuis 2012, l’ICE donne au citoyen européen un droit d’initiative politique à partir d’un million de signatures récoltées. Un collectif contre le traité en question est parvenu à récolter 3,2 millions de signatures… mais la Commission lui a signifié que sa demande était irrecevable en jouant sur des arguties d’articles de loi. Toute cette énergie humaine, toute cette mobilisation citoyenne, toute cette bonne volonté qui se fracasse contre un mur comme si elle n’avait pas plus de poids qu’un moucheron aux yeux de la Commission européenne, cela avec la bénédiction des médias qui se gardent bien de nous informer sur le danger du traité et sur ce nouveau flagrant déni de démocratie.

Et c’est là qu’on gagnerait à prendre conscience du pouvoir créateur de notre attention. Parce qu’en nous battant pour essayer de convaincre la puissance d’en haut de bien se conduire, nous dirigeons vers elle énormément de notre énergie et de notre attention qui en réalité lui donnent du crédit pour nous gouverner, du poids, du pouvoir. Alors que si toute cette énergie et cette attention tendues vers le haut lui étaient retirées pour se concentrer sur la base, si nous cessions soudain de considérer la puissance d’en haut en la rejetant et en l’ignorant complètement parce qu’on a compris qu’on n’a plus rien à attendre d’elle, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire elle se sentirait si désavouée par le peuple, si menacée dans ses prérogatives, si illégitime, si inutile, si isolée et si insignifiante qu’elle serait la première à se tourner vers la base pour l’écouter en cherchant à retrouver son attention perdue.

Il ne s’agit pas ici d’être manichéen. On ne niera pas qu’il existe aussi des bonnes volontés au sommet de la pyramide qui s’efforcent de bien faire et d’agir dans le sens de l’intérêt collectif, comme c’est le cas actuellement du pape François qui reste malheureusement une exception qui confirme la règle. Mais est-ce que ces bonnes volontés suffisent pour contrer les manœuvres des lobbies tout-puissants ? Nous savons bien que non. Alors tant mieux si elles existent, tant mieux si elles peuvent être des soutiens et des alliés pour la base, mais c’est à la base dorénavant de prendre les devants, c’est à la base où se trouve l’issue libératrice de se constituer en force agissante.

Ce qui est en haut veut la guerre parce que la guerre lui profite, ce qui est en haut veut la guerre parce que la guerre ne le menace pas personnellement, ni lui ni ses enfants ne vont à la guerre, et l’ONU est en haut, pas en bas. Il n’y a que nous qui sommes en bas qui pouvons réellement devenir une force de paix parce qu’à nous la guerre ne profite pas, qu’au contraire elle nous dévaste, nous oppresse et nous ruine. Et en bas nous sommes 99%, nous sommes la vraie force, le vrai pouvoir. C’est à nous de nous mobiliser, de nous organiser et de nous unir par la base pour créer une véritable force de paix mondiale, cela parce que la révolution technologique du monde de la Communication nous donne désormais les moyens concrets de le faire, cela parce que c’est notre intérêt collectif aussi bien que notre désir collectif, et cela parce qu’il n’y a que nous qui pouvons le faire, personne ne le fera à notre place.

17- L’immense force du monde associatif

Cette force de mobilisation citoyenne internationale est en réalité déjà potentiellement constituée si on considère l’ensemble des ONG et autres mouvements dédiés au bien commun qui œuvrent actuellement sur la planète Terre. Se consacrant principalement au développement, à l’humanitaire, aux droits de l’homme et à l’environnement, leur augmentation explosive en quelques années témoigne d’un désir d’entraide et de solidarité toujours plus fort en provenance de la société civile. Il n’est pas possible d’obtenir des chiffres précis, mais on peut proposer une estimation assez bien acceptée de 4000 ONG internationales au milieu de 10 millions d’associations sans but lucratif dans le monde. Il est encore moins envisageable d’obtenir des chiffres concernant le nombre total de contributeurs, mais sachant que de grosses ONG telles que WWF atteignent plus de 5 millions de membres, on dépasse assurément plusieurs centaines de millions, ce qui représente une charge de bonne volonté et de désir d’agir positivement pour le bien de l’humanité absolument gigantesque à l’échelle planétaire. Toutefois elle n’apparaît pas comme telle pour le moment parce que ces organisations fonctionnent selon leurs propres objectifs et modalités qui les isolent les unes des autres. Or pour que cette immense charge positive puisse devenir effective, elle doit impérativement se rassembler car c’est l’union qui fait la force, ce qui ne pourra advenir que lorsque les mouvements associatifs se relieront entre eux en se reconnaissant une action commune à mener dont le succès contribuera aussi bien au succès de leurs objectifs propres.

Et bien entendu, l’unique action commune susceptible d’aller dans ce sens, c’est la détermination de s’attaquer à la racine du mal responsable des principaux maux de l’humanité. Elle demande à ces mouvements de reconnaître d’une part, que leur mission spécifique est vouée à l’échec tant que la racine du mal est active, que par conséquent ils ne peuvent plus l’ignorer ni s’en détourner, et d’autre part qu’ils ne sont pas désarmés face à la racine du mal car en se rassemblant ils ont le pouvoir d’agir sur elle, le pouvoir de la neutraliser et de l’éradiquer, car l’union fait la force et plusieurs centaines de millions d’adhérents mis ensemble peuvent devenir cette force de paix agissante extrêmement puissante capable de résorber la racine du mal en l’asséchant.

Aussi le monde associatif va être inéluctablement appelé à faire son examen de conscience. Que ce soient les mouvements écologistes ou les mouvements pour les droits de l’homme, ils vont devoir tôt ou tard se confronter au constat d’échec auquel a abouti leur action après des décennies de lutte. Ils vont devoir admettre que malgré leur travail et leur dévouement formidables, malgré toutes les victoires qu’ils ont remportées tout au long de leurs années de lutte, ils sont en train de perdre la guerre, car la situation de l’environnement ne s’améliore pas mais s’aggrave, car la situation des droits de l’homme ne s’améliore pas mais s’aggrave. Ils vont devoir reconnaître leur impuissance à contrer le rouleau compresseur de la croissance productive incessante qui ravage tout sur son passage, semant guerre, violence, injustice, barbarie, inégalité, misère, désastre devant lesquels leurs armes restent dérisoires. Et par là, ils vont devoir reconnaître qu’ils perdent la guerre parce qu’ils se limitent à s’attaquer aux effets et aux causes secondaires du mal tout en se tenant à l’écart de sa cause première, et que tant qu’ils ne toucheront pas à la racine du mal ils continueront de perdre la guerre, tant qu’ils ne s’attaqueront pas à la racine du mal leur combat est perdu d’avance.

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Lorsque les grandes ONG ont été créées, certaines il y a plus d’un demi-siècle, elles portaient un vent d’espoir et d’enthousiasme qui stimulait leurs membres tant ils étaient convaincus de leur capacité à changer le monde. Aujourd’hui cet enthousiasme a complètement disparu et l’ambiance dans ces univers est des plus moroses. Mais comment s’en étonner ? Il n’y a rien de plus déprimant que de continuer à mener un combat que l’on sait perdu d’avance, un combat qui n’a aucune chance de changer le cours tragique de notre déchéance. Alors devant l’inanité et l’impuissance de leur action, la dernière issue qui tôt ou tard va s’imposer à eux sera d’accepter de s’attaquer à la racine du mal qui seule peut redonner un sens à leur mission en leur redonnant un sens de la victoire possible, c’est-à-dire une lumière où se diriger qui ranimera aussi bien ce vent d’espoir et d’enthousiasme sans quoi aucun combat ne mérite d’être mené.

Or ce qui bloque à ce niveau-là, c’est que toutes ces ONG se sont constituées initialement en tant qu’entités apolitiques. Mais les temps ont changé. Ce qui était pertinent à l’époque de leur création, à savoir qu’il était bon d’être neutre face à un bloc soviétique qui coupait le monde en deux camps politiques farouchement opposés, ne l’est plus aujourd’hui. L’opposition frontale des deux ennemis binaires a disparu pour être remplacée par la guerre perpétuelle contre le terrorisme qui n’est délimitée par aucune frontière mais affecte l’ensemble de notre grand village global. C’est une situation complètement différente devant laquelle le monde associatif va être forcé de faire sa mue. Face à la racine du mal de l’oligarchie mondiale qui nuit à l’humanité tout entière, il ne va plus pouvoir rester indéfiniment sur un terrain neutre mais va devoir prendre position et s’impliquer.

Quand on parle de prendre position, il ne s’agit pas pour autant de retomber dans les partis pris de la politique politicienne, mais bien d’un engagement politique au sens premier d’implication dans le gouvernement de la cité des hommes dans le dessein de favoriser son harmonie et son bien-être. A cet égard, le combat pour faire croître et triompher le nouveau paradigme est bien un combat révolutionnaire d’ordre politique. Mais lorsqu’il porte en lui les remèdes concrets et pragmatiques pour délivrer l’humanité des fléaux qui l’assaillent, qu’il offre une issue collective à notre autodestruction, il relève plus encore d’une œuvre de salubrité planétaire qui nous concerne tous et devant laquelle tous les mouvements associatifs dédiés au bien commun ne peuvent qu’être en phase dans la mesure où elle soutient et favorise l’accomplissement de leurs missions propres.

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Juste pour avoir défendu les droits humains et revendiquer la liberté d’expression, l’avocat Waleed Abu Al-Khair a été condamné à 15 ans de prison pour acte terroriste par… l’Arabie saoudite, principal promoteur du terrorisme. Quelle ironie n’est-ce pas ? Mais aussi grotesque soit-elle, cette caricature n’en est pas moins réelle et nous rappelle l’équation entre la montée du terrorisme et le contrôle des populations qui donne carte blanche à l’élite régnante pour faire taire les éléments perturbateurs. Et qu’en est-il de nos « démocraties » ? Combien de temps avons-nous devant nous en Europe ou ailleurs avant que des militants d’Amnesty International ne soient condamnés pour incitation au terrorisme parce qu’ils dénoncent les tortures de Guantánamo ? Ou que des militants de Greenpeace ne soient condamnés pour atteinte à la sécurité de l’État parce qu’ils dénoncent les dangers des centrales nucléaires ?

L’inexorable intensification de la guerre contre le terrorisme dans laquelle nous sommes engagés, prélude à la 3ème Guerre mondiale, ne peut que nuire aux ONG et à tous les mouvements citoyens. Elle ne peut que ruiner leurs actions en les rendant toujours plus dérisoires face à l’impératif de la guerre. Que pèse en effet la défense de l’environnement devant l’expansion de la guerre planétaire qui est infiniment plus dévastatrice et polluante que tout autre facteur de nuisance ? A quoi rime de continuer à soutenir l’agriculture biologique, les énergies renouvelables, les monnaies locales, la sobriété et simplicité volontaire, mais aussi les travaux sur le revenu de base, la démocratie directe, la décroissance, quand ils sont recouverts par la chape de plomb d’un état d’urgence persistant qui donne toute priorité à la protection et à la surveillance ?

Si nous ne voulons pas que le renouveau créateur et toute la mobilisation citoyenne travaillant à l’édification d’un monde meilleur ne soient étouffés dans l’œuf, nous n’avons pas le choix : nous ne pouvons pas permettre de laisser s’installer la guerre perpétuelle contre le terrorisme voulue par nos élites. Mais nous ne pouvons pas non plus rester les bras croisés devant la manifestation désormais bien réelle du terrorisme. C’est pourquoi nous devons absolument nous mobiliser pour proposer et construire des alternatives pacifiques agissant efficacement sur sa résorption, cela de manière à être en mesure d’exiger la fin de la guerre au terrorisme qui ne fait qu’aggraver le mal pour la remplacer par tous les recours pacifiques de négociation, de dialogue, d’embargo, de gel des ventes d’armes, de dédommagement, de réparation, ou d’autres encore qui sont des solutions efficaces qui nous sont tout autant accessibles dès lors que la volonté de les mettre en œuvre est présente. Et c’est justement cette volonté qui fait défaut parce qu’elle ne sert pas les intérêts guerriers de l’élite régnante. Et c’est pourquoi nous n’avons plus d’autre choix que de nous constituer en cette force de paix citoyenne internationale qui soit suffisamment puissante pour que notre volonté de paix l’emporte sur la volonté de guerre de l’empire financier et des multinationales.

La seule vertu cachée qui accompagne le développement mondial de la guerre contre le terrorisme est qu’elle est occupée à préparer le rassemblement de toutes les entités citoyennes qui subissent son impact négatif. La racine du mal qui leur est commune devenant toujours plus virulente et flagrante, elle ne peut que les conduire à s’unir pour la combattre ensemble. Gageons que devant l’extrémité du désastre suicidaire collectif dans lequel la guerre nous entraîne, un sursaut de conscience planétaire nous secouera à temps, et qu’à partir de là, le monde associatif saura trouver un terrain de ralliement et d’unification où tout en conservant la dominante de travail propre à chaque mouvement, il s’attellera à traiter la racine du mal qui réduira et finalement vaincra l’ennemi commun de l’humanité.

18- En guise d’épilogue

Le documentaire « Human » commence avec le portrait d’un jeune homme touchant dont le témoignage bouleversant, plein de la sensibilité d’un cœur ouvert à vif, nous donne envie de le prendre dans nos bras. Pourtant ce jeune homme est un « monstre » condamné à perpétuité pour avoir assassiné une femme et son enfant. Il doit sa rédemption, le fait d’avoir renoué avec la sensibilité d’un être humain, au secours d’une personne qui a su lui manifester un véritable amour au-delà de sa condition. Cette personne était la mère et la grand-mère de la femme et de l’enfant qu’il a assassinés. La force de son amour a détruit à jamais le monstre qu’il portait en lui, qui était aussi le seul véritable meurtrier de sa fille et de sa petite-fille.

Parmi les « monstres » qui ont commis le massacre parisien, certains étaient extrêmement jeunes, presque des adolescents. Il est aussi très probable qu’ils étaient sous l’emprise d’une drogue insensibilisante qui les faisait tirer sur la foule comme des robots. Quant à savoir s’ils ont agi de leur plein gré, cela revient à se demander si des jeunes profondément déstructurés issus de nos banlieues poubelles qui sont des proies si faciles pour les manipulateurs et qui vont subir un puissant conditionnement de haine sont pleinement responsables de leurs actes. Concernant les trois kamikazes qui se sont fait sauter isolément en épargnant la foule, on a émis toutes sortes d’hypothèses et surtout qu’ils devaient être complètement idiots, mais personne n’a envisagé qu’ils avaient peut-être volontairement voulu éviter de faire des victimes en dehors d’eux-mêmes, parce qu’ils ont réalisé trop tard qu’ils étaient tombés dans un engrenage de manipulation infernale d’où ils ne pouvaient plus s’échapper autrement qu’en se donnant la mort. Personne ne semble réaliser que derrière ces « monstres » il y a d’abord des jeunes déboussolés que des puissances supérieures utilisent comme arme et chair à canon, faisant d’eux autant des victimes que des bourreaux. Personne ne semble s’émouvoir de leur sort en ne cherchant à rien voir au-delà de leur image de monstre, comme si c’étaient eux les vrais et premiers responsables du massacre parisien.

En octobre dernier, un Britannique de 15 ans a été condamné à la prison à vie par un tribunal de Londres pour incitation au terrorisme, c’est-à-dire qu’il n’a tué personne mais a utilisé Internet pour inciter au meurtre un autre individu dans le cadre d’un attentat contre des policiers en Australie, attentat qui par ailleurs a été évité. Si tous les adolescents en crise qui déraillent sur Internet se retrouvent emprisonnés à vie, il va falloir en construire des prisons… En faisant la chasse aux monstres qu’il faut exterminer sans pitié, nous sommes en train de suivre la même spirale infernale inaugurée par la guerre contre le terrorisme des USA où loin de les éliminer, nous allons contribuer à les développer à une échelle industrielle, et bientôt il en fleurira à tous les coins de rue.

Il est urgent de réaliser que ce n’est pas en répondant à la monstruosité avec notre propre monstruosité qu’on en viendra à bout, jamais. Car répondre par la violence armée et l’agression n’est pas une preuve de force mais un aveu de faiblesse, c’est révéler que la peur est la plus forte en nous et qu’elle commande nos actes, alors que la peur est un démon qui nous aveugle et nous conduit droit dans l’abîme. Car en obéissant au démon de la peur, nous mettons toute notre énergie à exterminer les monstres qui nous menacent afin de nous protéger de la mort, sans nous rendre compte que nous semons ainsi la mort tout autour de nous qui ressuscite toujours plus de monstres.

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Notre unique issue est de surmonter notre peur collective pour écouter la voie de l’amour qui est la seule vraie force capable de résorber le terrorisme et d’en venir à bout, il n’y en a aucune autre. Parce qu’elle seule a le pouvoir de détruire réellement et définitivement les monstres en l’homme sans les faire repousser ailleurs, parce qu’au lieu de détruire elle répare et reconstruit, au lieu d’isoler et d’enfermer elle ouvre et réunit, au lieu d’aveugler elle rend lucide, nous montrant clairement la voie vers la lumière. Ce n’est qu’armés de cette lucidité d’amour que nous parviendrons à maîtriser le mal en agissant avec une main de fer dans un gant de velours, n’hésitant pas à manifester une extrême fermeté là où il est juste d’être ferme, pour mieux nous ouvrir à la clémence et à la générosité là où nous savons qu’elles porteront leurs fruits de guérison et de réparation en touchant au cœur.

En chacun de nous se côtoie une part de peur comme une part d’amour, une part de lâcheté comme une part de courage, mais il va falloir que nous choisissions dans lequel de ces deux maîtres nous allons placer notre confiance pour nous en sortir, il va falloir impérativement que nous décidions en conscience lequel de ces deux maîtres nous voulons servir et favoriser. L’amour est plus fort que la peur, et cette force de lumière qui porte le vrai courage est présente en chacun de nous aussi bien, dormant au fond de notre cœur. Et c’est une force immense que notre monde au bord de l’effondrement, suffoquant de plaies et de douleurs, nous supplie à présent de réveiller pour nous engager enfin à le guérir et à le réparer tous ensemble, en nous engageant enfin à travailler tous ensemble à la guérison et à l’unification de notre belle et immense famille humaine déchirée.

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RÉFÉRENCES VIDÉOS

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1- La nécessité d’explorer la cause profonde du mal pour identifier le véritable ennemi

2- La partie immergée de l’iceberg du terrorisme

3- Comment la guerre contre le terrorisme a enfanté le monstre EI

4- Remède d’urgence et traitement de fond

5- Un troublant parallèle avec la Première Guerre mondiale.

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